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En 1958, Mariën élabore un programme de renversement du capitalisme à l’échelle internationale. Réalisable dans un délai d’un an. N’importe où, n’importe quand. Seul problème : trouver trois cents hommes pour mener à bien cette révolution. Soixante ans plus tard, son « plan débile », comme il le dit, est toujours aussi délicieux.
Quoi de commun entre le club de football d’Anderlecht et la semaine du bon langage? Entre Quick et Flupke et le chocolat Côte d’Or? Entre les «navetteurs» et la monarchie? Une même question: y a-t-il une culture propre à la Belgique? On en débat depuis près de deux siècles, et, sur ce thème, croyants et iconoclastes se déchirent.
Dans «Londres ou le labyrinthe brisé», Guy Vaes se découvre lui-même. Ce texte nous livre la quête d’un promeneur en route vers son «agonie créatrice» qui emmène ses lecteurs dans le dédale d’un homme séparé de son vrai lieu natal. Ses divagations se poursuivent avec la révélation de «Singapour», second volet de cet essai sous forme de diptyque.
80 modèles de lettres à ne pas suivre! Ainsi, les exemples de réponses à un client réclamant un colis qui ne lui est jamais parvenu et les suggestions de réponses à une lettre de créancier qui exige le règlement d’une facture impayée depuis un certain temps sont drôles, loufoques, délirantes, remplies d’humour, de dérision, de situations cocasses.
Les tableaux du peintre René Magritte sont souvent nés d’un dialogue avec ses proches, d’un jeu d’échanges, d’essais et d’erreurs, dans lesquels s’affermissent les intentions du peintre et se construit son vocabulaire. Loin de profiter de la notoriété croissante de leur ami, les surréalistes bruxellois ont ainsi joué un rôle clé dans la fabrique de son œuvre, intervenant sur les titres des tableaux autant que sur leurs sujets, et forgeant avec lui le Magritte que nous connaissons.
Loin de faire appel au rêve et à l’inconscient comme tout surréaliste qui se respecte, le peintre belge René Magritte préfère, lui, tirer son inspiration de la réalité la plus tangible. Au moyen d’associations incongrues, il fait basculer le quotidien dans l’imprévu, le banal dans l’extraordinaire et propose au spectateur une subversion du sens communément accepté.
Le Trésor des humbles est un ouvrage, paru en 1896, qui réunit treize essais mystiques et profonds du célèbre Maurice Maeterlinck. L’auteur explore dans ce recueil quelques-uns des thèmes qui inspirent sa dramaturgie, tels que le silence et l’indicible. Il y interroge, également, l’inépuisable question de l’être. Cette œuvre peut donc se révéler riche d’un secret précieux.
Ce volume rassemble des articles critiques et théoriques de Jean-Marie Piemme publiés de 1984 à aujourd’hui dans diverses revues. Dans son devoir d’inventaire et de redéfinition, cet essai interroge l’identité du théâtre aujourd’hui et souligne ce qui en fait un art du présent.
La jouissance implique la fin de toutes les formes de travail et de contraintes. La jouissance implique la fin de l’échange sous toutes ses formes. La jouissance implique la fin de la culpabilité et de toute société répressive. Ainsi se développe, fortement martelé, un essai qui fait de la jouissance un moyen de critique et de subversion radicale.
Initialement rassemblés avec La Vie des Abeilles et L’Intelligence des fleurs, ces textes viennent compléter la fresque passionnée des essais de Maeterlinck consacrés aux insectes et à leur organisation sociale.
Maeterlinck s’attache à décrire le fonctionnement d’une organisation sociale perfectionnée, dans laquelle chaque abeille occupe un rôle bien défini comme au théâtre. La Vie des abeilles offre une lecture politique de la ruche et témoigne de préoccupations proto-écologiques.
Genre de prédilection de Simon Leys, l’essai l’a accompagné tout au long de son parcours et a pris diverses formes en fonction de ses tranches de vie. Ce volume présente un choix d’essais représentatifs de l’ensemble du parcours de l’auteur, qui gravitent autour de ses trois passions : la Chine, la littérature et la mer. Sa pensée y transparait : riche, cohérente et en éveil.
Entrelacement textuel de considérations savantes à la fine pointe de la philosophie et de notations relatives aux comportements les plus anodins, Hegel ou la vie en rose est une curieuse entreprise littéraire. Entreprise à laquelle il est difficile de donner un nom, mais dont on retient la verve, le sens du paradoxe et une parfaite maîtrise des mots.
Composés essentiellement de notes, préfaces, articles, courts poèmes, restés inédits jusqu’à sa mort, les Écrits de Camille Goemans sont les témoins d’une volonté exemplaire de dissimulation. Présentant de parfaits alexandrins déguisés en prose, pastichant et réécrivant les autres, Goemans se signale surtout par des énoncés lapidaires et fulgurants.
À travers une écriture poétique, l’autrice célèbre le quotidien et nous rappelle que nous avons une vie à vivre pleinement, consciemment.
