Guldentop
Guldentop est le récit, capricieux et plein de charme, d’une initiation : celle d’un regard exercé à voir la part mystérieuse des choses.
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Guldentop est le récit, capricieux et plein de charme, d’une initiation : celle d’un regard exercé à voir la part mystérieuse des choses.
Aux amours tumultueuses se mêle l’évocation de l’enfance heureuse d’une petite fille au coeur d’un jardin-roi, au milieu des parfums de l’étang, des saveurs et des sensations.
Un matin de 1978, celle qui fut cette enfant se penche sur le parcours absurde et nécessaire qui conduisit un homme et une femme à lui donner le jour et mène à bien l’insolite biographie de ce qu’elle appelle son « avant-vie », éclairée de plein fouet par le spectre effrayant du mariage.
Dominique Rolin se fait l’ordonnatrice d’une orgie où morts et vivants, parents et enfants accomplissent les échanges qu’ils ont toujours refoulés.
Quelque part au milieu des champs de betteraves, un lugubre pensionnat catholique qui ressemble plus à un lieu de perversion que d’apprentissage. L’oppression qui y règne semble avoir dévoyé ses membres : le supérieur se livre à de sanglantes orgies nocturnes dans le poulailler, les religieux abandonnent leurs pensionnaires dans les manifestations meurtrières de la Question royale.
L’Herbe à brûler suit l’itinéraire peu banal d’un jeune Wallon qui abandonne la prêtrise et la vocation pour partir au Brésil. Son esprit comme son corps s’y laissent séduire par la sensualité du carnaval et l’idéal de la Révolution. Presque malgré lui, il se trouve partout mêlé à toutes les querelles, des manifestations qui aboutissent à la scission de l’Université de Louvain aux attentats pour renverser la dictature militaire.
L’eau et la boue s’insinuent partout.Le feu des bombardements met en panique les villageois. Les pères se dérobent et les mères deviennent tyranniques. Malgré la guerre et les inondations, il y a l’irrépressible amitié de deux garçons que rien ne semble pouvoir séparer, pas même la mère possessive du narrateur.
Quand ? Entre 1973 et 1986. Où ? À Grâce-Hollogne. Qui ? Mamy, « Grand-Popa », leur fille Ginette, le petit Frédéric qui vient de lui naître, sans oublier l’inénarrable caniche Boy. Quoi ? Le quotidien, mené au rythme des petites gens qui peuplent l’interminable rue de Ruy ; le quotidien, c’est-à-dire l’éternité, quand on est enfant unique…
Edgard, physicien reconnu, propose à une jeune journaliste d’écrire un ouvrage de vulgarisation. Rapidement, la discussion scientifique se mue en une longue confidence à bâtons rompus.