Ariane et Don Juan et autres pièces
L’Apocalypse menace… le patriarcat. Formant une trilogie dramatique, Ariane et Don Juan ou le désastre, Le Chant du dragon et Les Mutants annoncent l’avènement d’un monde nouveau sur les ruines de l’ancien.
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L’Apocalypse menace… le patriarcat. Formant une trilogie dramatique, Ariane et Don Juan ou le désastre, Le Chant du dragon et Les Mutants annoncent l’avènement d’un monde nouveau sur les ruines de l’ancien.
Loin de Linden met en relation deux femmes, Clairette et Eugénie, des grands-mères liées par leur enfant respectif. L’une est francophone, issue d’un milieu aisé et qui a voyagé à travers le monde, l’autre est néerlandophone vivant dans un milieu plus populaire et n’ayant jamais quitté sa petite ville. D’abord réticentes à échanger, les deux femmes tour à tour racontent leur vie et leur parcours.
La Ville à voile est un songe : celui de Josty, qui a quitté Anvers pour faire fortune à l’autre bout du monde et y revient quarante ans après, riche et malade. Un autre songe tient en éveil les hommes réunis à bord du fameux Findor : le plaisir qu’ils ont connu à La Vita Breve, dans les bras d’une célèbre odalisque assassinée neuf ans plus tôt.
Tyltyl et Mytyl s’éveillent au seuil d’un grand voyage… Bérylune, petite fée bossue, les envoie quérir l’Oiseau bleu, le seul être capable d’enrayer le mal qui ronge sa fille. Ils s’en vont arpenter d’autres mondes, apparemment magiques, qui s’avéreront étrangement familiers.
De quoi peuvent bien parler des enseignants dans une salle de profs? De tout et de rien, de la pluie et du beau temps. Du goût du café comme des vacances, des bulletins comme de la discipline. Liliane Wouters saisit le quotidien de cinq professeurs, tantôt jeunes et pleins d’idéal, tantôt en bout de course et désillusionnés.
Un vieillard et un étranger observent à distance le bonheur d’une famille et tardent à leur annoncer la mauvaise nouvelle dont ils sont porteurs. Alladine et Palomides tombent amoureux, enfermés dans les souterrains d’un château. Ygraine se révolte et tente de soustraire le petit Tintagiles à l’emprise d’une reine invisible.
L’Intruse, drame en un acte publié en 1890, forme, avec Les Aveugles et Les Sept Princesses (1891), la première partie de ce que Maeterlinck appelait sa « petite trilogie de la mort ». On trouvera ici la première édition critique de cet ensemble qui fit date dans l’histoire théâtrale.
La guerre sépare la princesse Maleine du prince Hjalmar le jour de leurs fiançailles. Enfermée dans une tour, la princesse s’échappe et rejoint le prince, au grand dam de la reine Anne. Les mauvais présages s’accumulent dans une Hollande imaginaire.
Le Prince Golaud recueille à l’orée d’un bois une jeune fille dont il va faire son épouse. Mais c’est du frère de Golaud, Pelléas, que Mélisande tombe amoureuse, et le destin fatal qui pèse sur les personnages de cette pièce de théâtre les mènera inévitablement à la désolation.
Nous deux : « Un jour, j’ai écrit l’histoire de ma mère. Je l’ai écrite après sa mort car, de son vivant nous n’avions pu, elle et moi, nous parler de l’amour et de la haine qui nous unissaient (…) »
Da solo : « Un vieil homme (…) se parle à lui-même pour se remémorer sa vie. Car même sans la force d’encore faire grand-chose, le vieil homme a gardé la force de la pensée. »
Dans Les Flaireurs, van Lerberghe évoque l’irruption de la mort dans l’univers clos d’une mère et de sa fille ; dans Pan, l’arrivée intempestive d’un dieu païen bouleversant la routine d’un petit village. Ces deux pièces, l’une tragique, la seconde satirique, donnent la mesure du talent d’un dramaturge reconnu par ses contemporains, mais trop souvent omis de l’histoire des lettres belges.
Conçues à des moments et dans des contextes bien différents, les trois pièces ici rassemblées témoignent du parcours théâtral de Jean-Marie Piemme, de son évolution et de la diversité de son travail. Bruxelles, printemps noir, pièce prophétique réécrite à la lumière des événements de 2016, côtoie ici les textes de Scandaleuses et de 1953, réflexions portant respectivement sur la théâtralité de nos vies et le devoir de mémoire.
Pantagleize, philosophe de profession, se questionne sur sa vie. Il consulte un horoscope et celui-ci lui prédit que son destin débutera à l’aube de ses quarante ans pour cesser le soir même. C’est aujourd’hui qu’il fête ses quarante ans. Alors, qu’adviendra-t-il de ce Pantagleize ? Un grand classique de Ghelderode.
Jocaste, Claire Lacombe et Berty Albrecht ont quelque chose en commun : toutes trois sont des femmes passées sous silence. Avec ces trois pièces, Michèle Fabien interroge la place de la femme d’hier, d’aujourd’hui et de demain. L’oeuvre offre une réflexion sur le statut actuel de la femme dans nos sociétés, ses évolutions et les combats qu’il lui reste à mener.
Ce véritable diptyque testamentaire nous offre les deux dernières oeuvres théâtrales de Michel de Ghelderode. Les deux pièces nous emmènent dans la mémoire mythique du XVIe siècle, en évoquant aussi bien Philippe II que Charles Quint et tournent autour de la disparition et des funérailles de personnages.