Les Vacances d’un enfant
Il se dégage de ce livre à la beauté sensible une mélancolie profonde. L’imaginaire poétique d’un écrivain majeur du surréalisme belge s’y révèle tout entier.
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Il se dégage de ce livre à la beauté sensible une mélancolie profonde. L’imaginaire poétique d’un écrivain majeur du surréalisme belge s’y révèle tout entier.
Hubert Krains dépeint avec réalisme et sensibilité la vie rude des petites gens, leur courage face aux épreuves et leur résignation face à un destin implacable. Le Pain noir est un hommage poignant à ces existences oubliées, empreint de finesse et d’une profonde empathie.
Loin de partager le regard méprisant de son milieu, Laurent Paridael veut vivre avec les voyous, non pas pour les sortir de leur condition d’origine, mais plutôt pour se retrouver au plus près d’une vérité sublime.
Les tableaux du peintre René Magritte sont souvent nés d’un dialogue avec ses proches, d’un jeu d’échanges, d’essais et d’erreurs, dans lesquels s’affermissent les intentions du peintre et se construit son vocabulaire. Loin de profiter de la notoriété croissante de leur ami, les surréalistes bruxellois ont ainsi joué un rôle clé dans la fabrique de son œuvre, intervenant sur les titres des tableaux autant que sur leurs sujets, et forgeant avec lui le Magritte que nous connaissons.
« Ce qui m’intéresse, moi, c’est de savoir combien vous valez, vous, dans ce monde-ci. Vous et rien que vous. Ça m’intéresse de savoir à combien exactement vous vous estimez. »
Dans ce roman d’addiction humoristique et tragique, sur fond de satire sociale, la passion de la poésie de Maurice Carême se déplace sur le terrain du football. Une plongée dans le monde sportif de l’entre-deux-guerres, au son des hymnes du célèbre stade d’Anderlecht.
Conçues à des moments et dans des contextes bien différents, les trois pièces ici rassemblées témoignent du parcours théâtral de Jean-Marie Piemme, de son évolution et de la diversité de son travail. Bruxelles, printemps noir, pièce prophétique réécrite à la lumière des événements de 2016, côtoie ici les textes de Scandaleuses et de 1953, réflexions portant respectivement sur la théâtralité de nos vies et le devoir de mémoire.
Quoi de commun entre le club de football d’Anderlecht et la semaine du bon langage? Entre Quick et Flupke et le chocolat Côte d’Or? Entre les «navetteurs» et la monarchie? Une même question: y a-t-il une culture propre à la Belgique? On en débat depuis près de deux siècles, et, sur ce thème, croyants et iconoclastes se déchirent.
La Légende d’Ulenspiegel, signée par Charles de Coster, est considérée comme le texte fondateur de la littérature belge. Le héros de cette épopée flamande n’est autre qu’Ulenspiegel, un farceur folklorique bien connu. Celui-ci prend part aux guerres les plus sanglantes du XVIe siècle avec un but ultime : défendre la Liberté.
À Malaise, petit village de la région flamande à majorité francophone, Papin, perturbé par les cris prophétiques d’un «Zoiseau railleur», est pris d’une sensation de vide existentiel. Il se lance alors dans la confession de l’histoire de sa vie de petit brabançon. Avec un regard décalé sur les mœurs et évènements de l’époque, il nous emmène dans l’histoire du XXe siècle belge.
Dans la campagne flamande du début du XXe siècle, cinq familles aux destins entrelacés cherchent à s’affranchir des traditions et des erreurs du passé. Dans ce paysage hanté par le passé, deux jeunes gens se rencontrent et veulent s’aimer. Mais leurs familles, coincées dans ce passé, s’opposent à leur union. Faudra-t-il toujours que les morts pèsent sur les vivants ?
Deux bus, deux époques, une seule destination: Frezenberg. En 1915, Frezenberg est un front de guerre violent et un bus y amène des soldats canadiens. Aujourd’hui, Frezenberg abrite Bellewaerde, un parc d’attraction, et un bus y amène des employés. Ces deux univers sont bien opposés, et pourtant des passerelles se tissent entre eux et des réflexions intemporelles surgissent.