Les Vacances d’un enfant
Il se dégage de ce livre à la beauté sensible une mélancolie profonde. L’imaginaire poétique d’un écrivain majeur du surréalisme belge s’y révèle tout entier.
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Il se dégage de ce livre à la beauté sensible une mélancolie profonde. L’imaginaire poétique d’un écrivain majeur du surréalisme belge s’y révèle tout entier.
Hubert Krains dépeint avec réalisme et sensibilité la vie rude des petites gens, leur courage face aux épreuves et leur résignation face à un destin implacable. Le Pain noir est un hommage poignant à ces existences oubliées, empreint de finesse et d’une profonde empathie.
Loin de partager le regard méprisant de son milieu, Laurent Paridael veut vivre avec les voyous, non pas pour les sortir de leur condition d’origine, mais plutôt pour se retrouver au plus près d’une vérité sublime.
Les tableaux du peintre René Magritte sont souvent nés d’un dialogue avec ses proches, d’un jeu d’échanges, d’essais et d’erreurs, dans lesquels s’affermissent les intentions du peintre et se construit son vocabulaire. Loin de profiter de la notoriété croissante de leur ami, les surréalistes bruxellois ont ainsi joué un rôle clé dans la fabrique de son œuvre, intervenant sur les titres des tableaux autant que sur leurs sujets, et forgeant avec lui le Magritte que nous connaissons.
Guldentop est le récit, capricieux et plein de charme, d’une initiation : celle d’un regard exercé à voir la part mystérieuse des choses.
Aux amours tumultueuses se mêle l’évocation de l’enfance heureuse d’une petite fille au coeur d’un jardin-roi, au milieu des parfums de l’étang, des saveurs et des sensations.
Un matin de 1978, celle qui fut cette enfant se penche sur le parcours absurde et nécessaire qui conduisit un homme et une femme à lui donner le jour et mène à bien l’insolite biographie de ce qu’elle appelle son « avant-vie », éclairée de plein fouet par le spectre effrayant du mariage.
Dominique Rolin se fait l’ordonnatrice d’une orgie où morts et vivants, parents et enfants accomplissent les échanges qu’ils ont toujours refoulés.
Un parcours où l’humour et la légèreté font écho à une gravité plus essentielle oscillant entre l’intuition pataphysique de Jarry et la studieuse facétie de Queneau.
Initialement rassemblés avec La Vie des Abeilles et L’Intelligence des fleurs, ces textes viennent compléter la fresque passionnée des essais de Maeterlinck consacrés aux insectes et à leur organisation sociale.
La Ville à voile est un songe : celui de Josty, qui a quitté Anvers pour faire fortune à l’autre bout du monde et y revient quarante ans après, riche et malade. Un autre songe tient en éveil les hommes réunis à bord du fameux Findor : le plaisir qu’ils ont connu à La Vita Breve, dans les bras d’une célèbre odalisque assassinée neuf ans plus tôt.
La Campine, l’été accablant, la soif des corps. Dans son café, Maria vend de la bière, pour Jean, que tourmente le désir d’une femme, pour Oscar, le charretier alcoolique. Mais, en un an, beaucoup de choses vont changer. La pluie viendra calmer les corps. La vie continuera, laissant à chacun, au cœur, une blessure.
Tyltyl et Mytyl s’éveillent au seuil d’un grand voyage… Bérylune, petite fée bossue, les envoie quérir l’Oiseau bleu, le seul être capable d’enrayer le mal qui ronge sa fille. Ils s’en vont arpenter d’autres mondes, apparemment magiques, qui s’avéreront étrangement familiers.
Saviez-vous que le Christ était né en Flandre ? que les églises et les théâtres s’animent après le départ des spectateurs et des fidèles ? que l’on peut pêcher son âme dans l’Escaut ? Dans les nouvelles de Verhaeren, les paysages flamands se nimbent d’une aura de mystère et les cités espagnoles fourmillent de drames qui suscitent l’angoisse.
L’anthologie ici proposée ne veut être ni un bilan, ni un état des lieux en bonne et due forme. Elle vise néanmoins à arpenter la production de deux décennies aux bornes symboliques – quelle poésie après l’an 2000 ? –, en parcourant ses domaines et leurs chemins. On y trouvera rassemblés 128 poètes.