Les Vacances d’un enfant
Il se dégage de ce livre à la beauté sensible une mélancolie profonde. L’imaginaire poétique d’un écrivain majeur du surréalisme belge s’y révèle tout entier.
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Il se dégage de ce livre à la beauté sensible une mélancolie profonde. L’imaginaire poétique d’un écrivain majeur du surréalisme belge s’y révèle tout entier.
Hubert Krains dépeint avec réalisme et sensibilité la vie rude des petites gens, leur courage face aux épreuves et leur résignation face à un destin implacable. Le Pain noir est un hommage poignant à ces existences oubliées, empreint de finesse et d’une profonde empathie.
Mortepire devient le théâtre où se dénouent les fils d’un passé enfoui, offrant au lecteur une plongée profonde dans l’âme tourmentée de l’héroïne, entre secrets de famille et recherche d’identité.
Loin de partager le regard méprisant de son milieu, Laurent Paridael veut vivre avec les voyous, non pas pour les sortir de leur condition d’origine, mais plutôt pour se retrouver au plus près d’une vérité sublime.
Les tableaux du peintre René Magritte sont souvent nés d’un dialogue avec ses proches, d’un jeu d’échanges, d’essais et d’erreurs, dans lesquels s’affermissent les intentions du peintre et se construit son vocabulaire. Loin de profiter de la notoriété croissante de leur ami, les surréalistes bruxellois ont ainsi joué un rôle clé dans la fabrique de son œuvre, intervenant sur les titres des tableaux autant que sur leurs sujets, et forgeant avec lui le Magritte que nous connaissons.
Le Risorgimiento, le fascisme, les années de plomb : chacune de ces trois périodes clés de l’histoire italienne sert de cadre à cette magnifique saga où les femmes cherchent à être heureuses et à rendre heureux, tandis que les hommes aspirent à conquérir le pouvoir et la gloire par la force, la ruse ou l’argent.
Le recueil retrace près de cinquante ans de carrière à travers dix-sept nouvelles publiées entre 1976 et 2022.
Guldentop est le récit, capricieux et plein de charme, d’une initiation : celle d’un regard exercé à voir la part mystérieuse des choses.
Aux amours tumultueuses se mêle l’évocation de l’enfance heureuse d’une petite fille au coeur d’un jardin-roi, au milieu des parfums de l’étang, des saveurs et des sensations.
Loin de Linden met en relation deux femmes, Clairette et Eugénie, des grands-mères liées par leur enfant respectif. L’une est francophone, issue d’un milieu aisé et qui a voyagé à travers le monde, l’autre est néerlandophone vivant dans un milieu plus populaire et n’ayant jamais quitté sa petite ville. D’abord réticentes à échanger, les deux femmes tour à tour racontent leur vie et leur parcours.
De l’ascension fulgurante et inégalable d’un péquenaud de Tupelo à la mort précoce d’une superstar rongée par les adjuvants chimiques et transfigurée par la pression, Bye Bye Elvis se fait autant un roman de la dévoration que de l’adoration. En laissant planer le doute sur le devenir des idoles, Caroline De Mulder sème le trouble et nous rend captifs d’une narration double et hypnotique.
Un matin de 1978, celle qui fut cette enfant se penche sur le parcours absurde et nécessaire qui conduisit un homme et une femme à lui donner le jour et mène à bien l’insolite biographie de ce qu’elle appelle son « avant-vie », éclairée de plein fouet par le spectre effrayant du mariage.
Dominique Rolin se fait l’ordonnatrice d’une orgie où morts et vivants, parents et enfants accomplissent les échanges qu’ils ont toujours refoulés.
Un veuf découvre puis commente le journal intime de sa fille décédée deux ans auparavant. À travers trois carnets, la jeune femme de 23 ans raconte les dix derniers mois de sa vie, entre tragédie et intensité, entre monstruosité des hommes et amour fou, entre Guadalajara et Oaxaca. Cette histoire est aussi celle d’un pays, le Mexique, au moment où une de ses plus belles cités fomente la première révolution du XXIe siècle.
Un parcours où l’humour et la légèreté font écho à une gravité plus essentielle oscillant entre l’intuition pataphysique de Jarry et la studieuse facétie de Queneau.