Guldentop
Guldentop est le récit, capricieux et plein de charme, d’une initiation : celle d’un regard exercé à voir la part mystérieuse des choses.
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Guldentop est le récit, capricieux et plein de charme, d’une initiation : celle d’un regard exercé à voir la part mystérieuse des choses.
Aux amours tumultueuses se mêle l’évocation de l’enfance heureuse d’une petite fille au coeur d’un jardin-roi, au milieu des parfums de l’étang, des saveurs et des sensations.
Un matin de 1978, celle qui fut cette enfant se penche sur le parcours absurde et nécessaire qui conduisit un homme et une femme à lui donner le jour et mène à bien l’insolite biographie de ce qu’elle appelle son « avant-vie », éclairée de plein fouet par le spectre effrayant du mariage.
Dominique Rolin se fait l’ordonnatrice d’une orgie où morts et vivants, parents et enfants accomplissent les échanges qu’ils ont toujours refoulés.
Suzanne Lilar retrace le parcours d’une enfance choyée entre des parents très unis qui l’initient tant au culte familial qu’à l’appel de l’imagination et de la fantaisie. À travers ses souvenirs familiaux, elle restitue le passé d’une ville: Gand, avec ses oppositions de classes, de langues, de cultures, et s’attache particulièrement à décrire la petite bourgeoisie gantoise.
De quoi peuvent bien parler des enseignants dans une salle de profs? De tout et de rien, de la pluie et du beau temps. Du goût du café comme des vacances, des bulletins comme de la discipline. Liliane Wouters saisit le quotidien de cinq professeurs, tantôt jeunes et pleins d’idéal, tantôt en bout de course et désillusionnés.
Olivia Hayne, jeune veuve, est hébergée à Londres chez son oncle, le chaleureux Graffe et chez Jenny, sa maîtresse. À leurs côtés, elle traverse l’Europe du xixe siècle, suivant le chemin mythique de tous les artistes anglais vers l’Italie. Au cours de ce voyage, elle s’adonne à la peinture et tombe amoureuse de Mario.
« Les météores? On a pris l’habitude de ne nommer météores que les astres errants, les étoiles filantes ou la foudre. Or, tous les phénomènes qui se passent dans l’atmosphère répondent à ce beau nom. La grêle, le brouillard et les pétales de la rose des vents sont des météores, ainsi que le givre, le grésil et le dégel, l’arc-en-ciel et le halo lunaire, et aussi, les silencieux éclairs de chaleur où se libère l’angoisse des nuits de juillet; météores enfin le rougeoiement des couchants et les lueurs vertes de l’aube. »
Entre les murs d’une sombre bâtisse, Madame Tord et ses cinq enfants subissent quotidiennement la tyrannie d’un patriarche en mal de reconnaissance. Seuls Ludegarde, Alban et la petite Barbe, plus indépendants, tentent d’échapper à l’atmosphère oppressante de la maison Tord en se réfugiant dans un monde imaginaire aux dimensions insolites. C’était sans compter la force du destin qui brise les rêves de liberté de chacun et finit par ramener les âmes téméraires dans les pas de leurs ancêtres.
Nous deux : « Un jour, j’ai écrit l’histoire de ma mère. Je l’ai écrite après sa mort car, de son vivant nous n’avions pu, elle et moi, nous parler de l’amour et de la haine qui nous unissaient (…) »
Da solo : « Un vieil homme (…) se parle à lui-même pour se remémorer sa vie. Car même sans la force d’encore faire grand-chose, le vieil homme a gardé la force de la pensée. »
La grande histoire d’amour tragique propre à Jacqueline Harpman, dans un récit mimant les traits du roman historique.
Un roman autobiographique qui tisse les fils de l’histoire familiale et de l’industrie textile. À la fois testimonial et cathartique, ce roman montre l’importance des origines et les divisions pouvant naître au cours des générations.
L’histoire de Kaspar Hauser, adaptée par Werner Herzog, est ici renouvelée à travers les récits vibrants d’amour ou de haine de personnages ayant approché intimement l’enfant sauvage princier: sa mère, un cheval, son assassin…
Pour nous raconter un univers domestique, féminin et catholique, Geneviève Bergé choisit de s’affranchir des codes rigides du récit. Ni tout à fait roman, ni tout à fait autofiction, Les Chignons invite ses lecteurs et ses lectrices à se laisser happer par l’évocation de sensations, d’impulsions, d’élans qui travaillent un cœur de petite fille devenue jeune femme.
Madame Rimbaud? Une horrible mégère doublée d’une mère castratrice, si l’on en croit l’imagerie scolaire et certaines légendes rimbaldiennes. La vérité est différente, plus complexe. Vitalie Rimbaud, née en 1825 dans une ferme des Ardennes, était une femme simple. Françoise Lalande nous livre l’histoire d’une femme d’exception qui n’était autre que la mère d’Arthur Rimbaud.