
Ariane et Don Juan et autres pièces
L’Apocalypse menace… le patriarcat. Formant une trilogie dramatique, Ariane et Don Juan ou le désastre, Le Chant du dragon et Les Mutants annoncent l’avènement d’un monde nouveau sur les ruines de l’ancien.
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L’Apocalypse menace… le patriarcat. Formant une trilogie dramatique, Ariane et Don Juan ou le désastre, Le Chant du dragon et Les Mutants annoncent l’avènement d’un monde nouveau sur les ruines de l’ancien.
« Il manquait à la poésie de ce temps une voix pourpre. Nous l’avons désormais ».
René Char
Mortepire devient le théâtre où se dénouent les fils d’un passé enfoui, offrant au lecteur une plongée profonde dans l’âme tourmentée de l’héroïne, entre secrets de famille et recherche d’identité.
Guldentop est le récit, capricieux et plein de charme, d’une initiation : celle d’un regard exercé à voir la part mystérieuse des choses.
Aux amours tumultueuses se mêle l’évocation de l’enfance heureuse d’une petite fille au coeur d’un jardin-roi, au milieu des parfums de l’étang, des saveurs et des sensations.
Loin de Linden met en relation deux femmes, Clairette et Eugénie, des grands-mères liées par leur enfant respectif. L’une est francophone, issue d’un milieu aisé et qui a voyagé à travers le monde, l’autre est néerlandophone vivant dans un milieu plus populaire et n’ayant jamais quitté sa petite ville. D’abord réticentes à échanger, les deux femmes tour à tour racontent leur vie et leur parcours.
De l’ascension fulgurante et inégalable d’un péquenaud de Tupelo à la mort précoce d’une superstar rongée par les adjuvants chimiques et transfigurée par la pression, Bye Bye Elvis se fait autant un roman de la dévoration que de l’adoration. En laissant planer le doute sur le devenir des idoles, Caroline De Mulder sème le trouble et nous rend captifs d’une narration double et hypnotique.
Un matin de 1978, celle qui fut cette enfant se penche sur le parcours absurde et nécessaire qui conduisit un homme et une femme à lui donner le jour et mène à bien l’insolite biographie de ce qu’elle appelle son « avant-vie », éclairée de plein fouet par le spectre effrayant du mariage.
Dominique Rolin se fait l’ordonnatrice d’une orgie où morts et vivants, parents et enfants accomplissent les échanges qu’ils ont toujours refoulés.
La poésie de Charline Lambert relève le verbe de la mort, de ses mille et une formes de décès, voyage dans l’au-delà du sens, dans la toile phonique, sans pour autant se délester de la teneur en signification de termes, de phrases désincarcérées.
Suzanne Lilar retrace le parcours d’une enfance choyée entre des parents très unis qui l’initient tant au culte familial qu’à l’appel de l’imagination et de la fantaisie. À travers ses souvenirs familiaux, elle restitue le passé d’une ville: Gand, avec ses oppositions de classes, de langues, de cultures, et s’attache particulièrement à décrire la petite bourgeoisie gantoise.
De quoi peuvent bien parler des enseignants dans une salle de profs? De tout et de rien, de la pluie et du beau temps. Du goût du café comme des vacances, des bulletins comme de la discipline. Liliane Wouters saisit le quotidien de cinq professeurs, tantôt jeunes et pleins d’idéal, tantôt en bout de course et désillusionnés.
Réflexion sur la condition de la femme, ce roman a été profondément marqué par le développement de la pensée féministe, par les idées de Mai 68, ainsi que par le Nouveau Roman. En quatre journées qui ne se ressemblent pas tout à fait, il nous dépeint une quête d’identité et de soi.
À travers une écriture poétique, l’autrice célèbre le quotidien et nous rappelle que nous avons une vie à vivre pleinement, consciemment.
Olivia Hayne, jeune veuve, est hébergée à Londres chez son oncle, le chaleureux Graffe et chez Jenny, sa maîtresse. À leurs côtés, elle traverse l’Europe du xixe siècle, suivant le chemin mythique de tous les artistes anglais vers l’Italie. Au cours de ce voyage, elle s’adonne à la peinture et tombe amoureuse de Mario.