Les Vacances d’un enfant
Il se dégage de ce livre à la beauté sensible une mélancolie profonde. L’imaginaire poétique d’un écrivain majeur du surréalisme belge s’y révèle tout entier.
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Il se dégage de ce livre à la beauté sensible une mélancolie profonde. L’imaginaire poétique d’un écrivain majeur du surréalisme belge s’y révèle tout entier.
Hubert Krains dépeint avec réalisme et sensibilité la vie rude des petites gens, leur courage face aux épreuves et leur résignation face à un destin implacable. Le Pain noir est un hommage poignant à ces existences oubliées, empreint de finesse et d’une profonde empathie.
Mortepire devient le théâtre où se dénouent les fils d’un passé enfoui, offrant au lecteur une plongée profonde dans l’âme tourmentée de l’héroïne, entre secrets de famille et recherche d’identité.
Loin de partager le regard méprisant de son milieu, Laurent Paridael veut vivre avec les voyous, non pas pour les sortir de leur condition d’origine, mais plutôt pour se retrouver au plus près d’une vérité sublime.
Le Risorgimiento, le fascisme, les années de plomb : chacune de ces trois périodes clés de l’histoire italienne sert de cadre à cette magnifique saga où les femmes cherchent à être heureuses et à rendre heureux, tandis que les hommes aspirent à conquérir le pouvoir et la gloire par la force, la ruse ou l’argent.
Guldentop est le récit, capricieux et plein de charme, d’une initiation : celle d’un regard exercé à voir la part mystérieuse des choses.
Aux amours tumultueuses se mêle l’évocation de l’enfance heureuse d’une petite fille au coeur d’un jardin-roi, au milieu des parfums de l’étang, des saveurs et des sensations.
De l’ascension fulgurante et inégalable d’un péquenaud de Tupelo à la mort précoce d’une superstar rongée par les adjuvants chimiques et transfigurée par la pression, Bye Bye Elvis se fait autant un roman de la dévoration que de l’adoration. En laissant planer le doute sur le devenir des idoles, Caroline De Mulder sème le trouble et nous rend captifs d’une narration double et hypnotique.
Un matin de 1978, celle qui fut cette enfant se penche sur le parcours absurde et nécessaire qui conduisit un homme et une femme à lui donner le jour et mène à bien l’insolite biographie de ce qu’elle appelle son « avant-vie », éclairée de plein fouet par le spectre effrayant du mariage.
Dominique Rolin se fait l’ordonnatrice d’une orgie où morts et vivants, parents et enfants accomplissent les échanges qu’ils ont toujours refoulés.
Un veuf découvre puis commente le journal intime de sa fille décédée deux ans auparavant. À travers trois carnets, la jeune femme de 23 ans raconte les dix derniers mois de sa vie, entre tragédie et intensité, entre monstruosité des hommes et amour fou, entre Guadalajara et Oaxaca. Cette histoire est aussi celle d’un pays, le Mexique, au moment où une de ses plus belles cités fomente la première révolution du XXIe siècle.
C’est qu’au moment même où il ôtait la vie à Valmont, Choderlos de Laclos coupait la parole à Mme de Merteuil: c’était mal la connaître. Muselée depuis son plus jeune âge, Mme de Merteuil n’en peut plus de se taire. Le temps du silence, de la honte et des bonnes manières est révolu ; l’heure est au scandale, à l’indécence et à la vérité.
Quelque part au milieu des champs de betteraves, un lugubre pensionnat catholique qui ressemble plus à un lieu de perversion que d’apprentissage. L’oppression qui y règne semble avoir dévoyé ses membres : le supérieur se livre à de sanglantes orgies nocturnes dans le poulailler, les religieux abandonnent leurs pensionnaires dans les manifestations meurtrières de la Question royale.
L’Herbe à brûler suit l’itinéraire peu banal d’un jeune Wallon qui abandonne la prêtrise et la vocation pour partir au Brésil. Son esprit comme son corps s’y laissent séduire par la sensualité du carnaval et l’idéal de la Révolution. Presque malgré lui, il se trouve partout mêlé à toutes les querelles, des manifestations qui aboutissent à la scission de l’Université de Louvain aux attentats pour renverser la dictature militaire.
L’eau et la boue s’insinuent partout.Le feu des bombardements met en panique les villageois. Les pères se dérobent et les mères deviennent tyranniques. Malgré la guerre et les inondations, il y a l’irrépressible amitié de deux garçons que rien ne semble pouvoir séparer, pas même la mère possessive du narrateur.