La Confiture de morts
Mortepire devient le théâtre où se dénouent les fils d’un passé enfoui, offrant au lecteur une plongée profonde dans l’âme tourmentée de l’héroïne, entre secrets de famille et recherche d’identité.
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Mortepire devient le théâtre où se dénouent les fils d’un passé enfoui, offrant au lecteur une plongée profonde dans l’âme tourmentée de l’héroïne, entre secrets de famille et recherche d’identité.
Le Risorgimiento, le fascisme, les années de plomb : chacune de ces trois périodes clés de l’histoire italienne sert de cadre à cette magnifique saga où les femmes cherchent à être heureuses et à rendre heureux, tandis que les hommes aspirent à conquérir le pouvoir et la gloire par la force, la ruse ou l’argent.
Loin de Linden met en relation deux femmes, Clairette et Eugénie, des grands-mères liées par leur enfant respectif. L’une est francophone, issue d’un milieu aisé et qui a voyagé à travers le monde, l’autre est néerlandophone vivant dans un milieu plus populaire et n’ayant jamais quitté sa petite ville. D’abord réticentes à échanger, les deux femmes tour à tour racontent leur vie et leur parcours.
De l’ascension fulgurante et inégalable d’un péquenaud de Tupelo à la mort précoce d’une superstar rongée par les adjuvants chimiques et transfigurée par la pression, Bye Bye Elvis se fait autant un roman de la dévoration que de l’adoration. En laissant planer le doute sur le devenir des idoles, Caroline De Mulder sème le trouble et nous rend captifs d’une narration double et hypnotique.
Voici des visions de cités labyrinthiques enfouies au plus profond de notre mémoire, des images surgies de la peinture, celle de Dalí, de Bosch. Voici un hors champ de Magritte, voici l’univers de Schuiten, celui de M.C. Escher où les escaliers se montent, se descendent, éternellement.
En Belgique, dans un ministère qui construit des piscines, des stades, des autoroutes, des tunnels. Le narrateur ne cesse d’observer méticuleusement son milieu de bureaucrate. Avec une patience minutieuse doublée d’un humour décapant, l’auteur parvient à nous construire un univers qui tantôt nous fait éclater de rire et tantôt nous plonge dans un cruel désespoir.
Carl Norac fait partie des écrivains voyageurs, comme avant lui Nicolas Bouvier ou Blaise Cendrars. Pour lui, le voyage est avant tout un voyage « au fond de soi ». Dans cette anthologie qui couvre l’ensemble de la production poétique de l’auteur à ce jour, on suit ainsi les traces du poète arpentant le monde dont les lieux et les villes résonnent dans le lointain.
« Ce n’est qu’après sa mort que mon père m’est apparu comme un être complexe, infiniment plus complexe que je ne l’avais perçu, et cette découverte m’a rendu plus cruelle encore, si c’est possible, sa disparition. »
Ce combat que mène Sweetie Horn, c’est celui de l’identité. L’autrice à succès, dans un état comateux qui la prive de toute interaction avec le monde extérieur, entre souvenirs et conscience de soi, se bat pour rétablir la communication avec elle-même. Par le biais de sa mémoire, qui la ramène des années en arrière, la petite Sweetie se raconte, se découvre et s’apprivoise.
Dans ce roman-essai, Kenan Görgün fait la part belle à ses origines et raconte sa quête identitaire et la difficulté de se construire en tant que fils d’immigrés. Par le biais de l’histoire de ses parents, « travailleurs invités », il décrit la douleur de l’exil et, à travers son histoire à lui, raconte sa difficulté à ne se sentir ni tout à fait belge, ni tout à fait turc.
Début du XXIe siècle, entre l’Amérique du Sud et l’Europe, chaque personnage, Lunus, Juan Serafini, Henk, Sofia, Angel, Hernán et Lucas, en proie à ses démons, emprunte sa voie personnelle. Les uns disparaissent, les autres les recherchent, la crise argentine de 2001 éclate.
Road-movie médusé, chronique sociale de la bassesse, western-fricadelle où les duels se règlent en bagnoles, Rodéo est tout ça à la fois. Ce roman à la prose sèche vous fera grincer des dents, sourire jaune, et vous montrera à quel point la vie est vaine, jusque dans la mort.
Jean est Rwandais et vit depuis de nombreuses années en Belgique, où il suit un chemin sinueux d’étudiant-travailleur étranger. Il s’y est marié et est devenu père de deux enfants. Il a toujours rêvé de rentrer un jour au pays et d’être accueilli en enfant prodigue par toute sa famille.
Dans ce roman érotique, Alba-Lee voit ses nombreux amants graviter autour d’elle. Un nécrophile, quelques sadiques, un voyeur et bien d’autres, elle se donne à chacun d’eux de façon unique et dévouée. Perverse assumée, elle se fait un plaisir de «rétablir le déséquilibre».
Nous sommes à Bruxelles en été 1932. Les grèves font rage et mettent le pays à feu et à sang. Le paisible docteur Gasparri reçoit un jeune couple et voit alors sa destinée chamboulée. Malgré lui, il va avoir à sonder sa conscience, à faire un certain nombre de choix, qui ne feront que repousser un dilemme crucial.