
La Confiture de morts
Mortepire devient le théâtre où se dénouent les fils d’un passé enfoui, offrant au lecteur une plongée profonde dans l’âme tourmentée de l’héroïne, entre secrets de famille et recherche d’identité.
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Mortepire devient le théâtre où se dénouent les fils d’un passé enfoui, offrant au lecteur une plongée profonde dans l’âme tourmentée de l’héroïne, entre secrets de famille et recherche d’identité.
Le Risorgimiento, le fascisme, les années de plomb : chacune de ces trois périodes clés de l’histoire italienne sert de cadre à cette magnifique saga où les femmes cherchent à être heureuses et à rendre heureux, tandis que les hommes aspirent à conquérir le pouvoir et la gloire par la force, la ruse ou l’argent.
Loin de Linden met en relation deux femmes, Clairette et Eugénie, des grands-mères liées par leur enfant respectif. L’une est francophone, issue d’un milieu aisé et qui a voyagé à travers le monde, l’autre est néerlandophone vivant dans un milieu plus populaire et n’ayant jamais quitté sa petite ville. D’abord réticentes à échanger, les deux femmes tour à tour racontent leur vie et leur parcours.
De l’ascension fulgurante et inégalable d’un péquenaud de Tupelo à la mort précoce d’une superstar rongée par les adjuvants chimiques et transfigurée par la pression, Bye Bye Elvis se fait autant un roman de la dévoration que de l’adoration. En laissant planer le doute sur le devenir des idoles, Caroline De Mulder sème le trouble et nous rend captifs d’une narration double et hypnotique.
La poésie de Charline Lambert relève le verbe de la mort, de ses mille et une formes de décès, voyage dans l’au-delà du sens, dans la toile phonique, sans pour autant se délester de la teneur en signification de termes, de phrases désincarcérées.
Quand ? Entre 1973 et 1986. Où ? À Grâce-Hollogne. Qui ? Mamy, « Grand-Popa », leur fille Ginette, le petit Frédéric qui vient de lui naître, sans oublier l’inénarrable caniche Boy. Quoi ? Le quotidien, mené au rythme des petites gens qui peuplent l’interminable rue de Ruy ; le quotidien, c’est-à-dire l’éternité, quand on est enfant unique…
Venu à Villers pour y conduire une enquête sur des crimes vieux de plus de cinquante ans, le narrateur se trouve entraîné, presque malgré lui, dans la plus angoissante des aventures. Plusieurs meurtres vont se produire coup sur coup dans cette ville où le temps semble s’être arrêté. D’abord simple spectateur, le narrateur se trouve soudain mêlé à cette affaire incompréhensible.
Réflexion sur la condition de la femme, ce roman a été profondément marqué par le développement de la pensée féministe, par les idées de Mai 68, ainsi que par le Nouveau Roman. En quatre journées qui ne se ressemblent pas tout à fait, il nous dépeint une quête d’identité et de soi.
L’anthologie ici proposée ne veut être ni un bilan, ni un état des lieux en bonne et due forme. Elle vise néanmoins à arpenter la production de deux décennies aux bornes symboliques – quelle poésie après l’an 2000 ? –, en parcourant ses domaines et leurs chemins. On y trouvera rassemblés 128 poètes.
À travers une écriture poétique, l’autrice célèbre le quotidien et nous rappelle que nous avons une vie à vivre pleinement, consciemment.
Voici des visions de cités labyrinthiques enfouies au plus profond de notre mémoire, des images surgies de la peinture, celle de Dalí, de Bosch. Voici un hors champ de Magritte, voici l’univers de Schuiten, celui de M.C. Escher où les escaliers se montent, se descendent, éternellement.
En Belgique, dans un ministère qui construit des piscines, des stades, des autoroutes, des tunnels. Le narrateur ne cesse d’observer méticuleusement son milieu de bureaucrate. Avec une patience minutieuse doublée d’un humour décapant, l’auteur parvient à nous construire un univers qui tantôt nous fait éclater de rire et tantôt nous plonge dans un cruel désespoir.
Carl Norac fait partie des écrivains voyageurs, comme avant lui Nicolas Bouvier ou Blaise Cendrars. Pour lui, le voyage est avant tout un voyage « au fond de soi ». Dans cette anthologie qui couvre l’ensemble de la production poétique de l’auteur à ce jour, on suit ainsi les traces du poète arpentant le monde dont les lieux et les villes résonnent dans le lointain.
« Ce n’est qu’après sa mort que mon père m’est apparu comme un être complexe, infiniment plus complexe que je ne l’avais perçu, et cette découverte m’a rendu plus cruelle encore, si c’est possible, sa disparition. »
Ce combat que mène Sweetie Horn, c’est celui de l’identité. L’autrice à succès, dans un état comateux qui la prive de toute interaction avec le monde extérieur, entre souvenirs et conscience de soi, se bat pour rétablir la communication avec elle-même. Par le biais de sa mémoire, qui la ramène des années en arrière, la petite Sweetie se raconte, se découvre et s’apprivoise.