Les Plumes du coq
Quelque part au milieu des champs de betteraves, un lugubre pensionnat catholique qui ressemble plus à un lieu de perversion que d’apprentissage. L’oppression qui y règne semble avoir dévoyé ses membres : le supérieur se livre à de sanglantes orgies nocturnes dans le poulailler, les religieux abandonnent leurs pensionnaires dans les manifestations meurtrières de la Question royale.
Soumis à une exacerbation hallucinée de la sexualité, le narrateur se découvre des amitiés, presque mystiques, alors qu’il cherche à échapper aux caresses de l’Époux, être fantasmatique, lascif et corrupteur. Dans ce récit hyperbolique et terrible, dénonciation d’une éducation religieuse douteuse, l’écrivain laisse libre cours à sa veine baroque et fantastique.