
Voyous de velours
Loin de partager le regard méprisant de son milieu, Laurent Paridael veut vivre avec les voyous, non pas pour les sortir de leur condition d’origine, mais plutôt pour se retrouver au plus près d’une vérité sublime.
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Loin de partager le regard méprisant de son milieu, Laurent Paridael veut vivre avec les voyous, non pas pour les sortir de leur condition d’origine, mais plutôt pour se retrouver au plus près d’une vérité sublime.
Chroniqueur chez «Touristes sans frontières», Pierre Raymond se lasse de voyager, et de décrire les merveilles du monde. Il souhaiterait, désormais, se consacrer à un petit pays en partie imaginaire : la Belgique. À sa propre enfance, aussi, dont un souvenir en particulier l’obsède. Ne fut-il pas renversé, petit, par la voiture d’un roi – et même de deux : Léopold III et Baudouin ?
Suzanne Lilar retrace le parcours d’une enfance choyée entre des parents très unis qui l’initient tant au culte familial qu’à l’appel de l’imagination et de la fantaisie. À travers ses souvenirs familiaux, elle restitue le passé d’une ville: Gand, avec ses oppositions de classes, de langues, de cultures, et s’attache particulièrement à décrire la petite bourgeoisie gantoise.
Barthélémy Dussert, inspecteur à la police judiciaire, est chargé de rouvrir le dossier d’un terroriste que l’on croyait mort et dont le visage a resurgi sur des bandes vidéo récentes. Mais la personnalité du tueur qu’il découvre au cours de ce qu’il pensait être une enquête de routine s’avère complexe : Maghin est un esthète, un historien de l’art. Commence alors une traque sans répit.
Il se dégage de ce livre à la beauté sensible une mélancolie profonde. L’imaginaire poétique d’un écrivain majeur du surréalisme belge s’y révèle tout entier.
Les Légendes flamandes de De Coster sont au nombre de quatre. Dans une Flandre médiévale pieuse et brutale, gaie mais cruelle, les Frères de la Bonne Trogne, compagnie de gras buveurs, dorment paisiblement alors que leurs femmes doivent défendre le village : voilà que naît la Confrérie des femmes-archers d’Uccle dont ces Légendes nous racontent l’histoire.
Ce véritable diptyque testamentaire nous offre les deux dernières oeuvres théâtrales de Michel de Ghelderode. Les deux pièces nous emmènent dans la mémoire mythique du XVIe siècle, en évoquant aussi bien Philippe II que Charles Quint et tournent autour de la disparition et des funérailles de personnages.
Hubert Krains dépeint avec réalisme et sensibilité la vie rude des petites gens, leur courage face aux épreuves et leur résignation face à un destin implacable. Le Pain noir est un hommage poignant à ces existences oubliées, empreint de finesse et d’une profonde empathie.
Dans ce volume triptyque, la poésie de Jean Dominique se dévoile dans sa plus intime prosodie. Elle y est à la fois poème et récit de soi… et se redécouvre au travers du regard de celle qu’elle aura silencieusement aimé pendant plus de cinquante ans.
La Ville à voile est un songe : celui de Josty, qui a quitté Anvers pour faire fortune à l’autre bout du monde et y revient quarante ans après, riche et malade. Un autre songe tient en éveil les hommes réunis à bord du fameux Findor : le plaisir qu’ils ont connu à La Vita Breve, dans les bras d’une célèbre odalisque assassinée neuf ans plus tôt.
En pleine guerre, Jeanne, du haut de ses vingt ans, garde seule la grande maison familiale de Norhogne. Avec l’hiver 1941 arrivent deux Citroëns noires et leurs passagers, des officiers allemands qui viennent occuper les lieux. C’est la haine au ventre que Jeanne accueille l’ennemi. D’abord interdite, elle est vite forcée de constater un sentiment troublant vis-à-vis de l’un d’eux.
À l’occasion des 150 ans de La Légende, Jean-Marie Klinkenberg nous propose de retrouver l’essence du texte de cette œuvre fondatrice en en offrant ici une version plus archaïque, moins policée. C’est donc au cœur même de la langue truculente de De Coster que nous renouons avec la mythique histoire d’Ulenspiegel, héros bien connu du folklore belge et ardent défenseur de la liberté.
Mortepire devient le théâtre où se dénouent les fils d’un passé enfoui, offrant au lecteur une plongée profonde dans l’âme tourmentée de l’héroïne, entre secrets de famille et recherche d’identité.
Max Elskamp explore avec délicatesse et nostalgie son monde intérieur, ses souvenirs d’enfance, ainsi que sa fascination pour le sacré.
Venu à Villers pour y conduire une enquête sur des crimes vieux de plus de cinquante ans, le narrateur se trouve entraîné, presque malgré lui, dans la plus angoissante des aventures. Plusieurs meurtres vont se produire coup sur coup dans cette ville où le temps semble s’être arrêté. D’abord simple spectateur, le narrateur se trouve soudain mêlé à cette affaire incompréhensible.