
Voyous de velours
Loin de partager le regard méprisant de son milieu, Laurent Paridael veut vivre avec les voyous, non pas pour les sortir de leur condition d’origine, mais plutôt pour se retrouver au plus près d’une vérité sublime.
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Loin de partager le regard méprisant de son milieu, Laurent Paridael veut vivre avec les voyous, non pas pour les sortir de leur condition d’origine, mais plutôt pour se retrouver au plus près d’une vérité sublime.
Cachaprès, le braconnier, court tel une bête sauvage à travers les bois depuis l’enfance jusqu’au jour où il aperçoit Germaine, la belle fermière. Pour la première fois, Cachaprès éprouve de l’amour, un amour fruste, sauvage mais sincère et Germaine se laisse toucher par l’emportement passionné de ce mâle terrible. Elle cède. Puis la lassitude arrive, l’éternel drame.
Un vieillard et un étranger observent à distance le bonheur d’une famille et tardent à leur annoncer la mauvaise nouvelle dont ils sont porteurs. Alladine et Palomides tombent amoureux, enfermés dans les souterrains d’un château. Ygraine se révolte et tente de soustraire le petit Tintagiles à l’emprise d’une reine invisible.
Jeune étudiant, Stéphane s’ennuie et veut échapper à la vie de province. Deux femmes entrent dans sa vie : Thérèse Monique et Nini. La première représente pour lui l’amour pur et chaste, tandis que la seconde, pleine de voluptés, exalte ses fantasmes. Pris entre ces deux figures féminines opposées, il nous raconte son initiation à l’amour tantôt sensorielle, tantôt intérieure.
Dans ce que sera peut-être demain notre monde, un champ de ruines hanté par la violence, des êtres solitaires, au bout du rouleau, cherchent à s’en sortir. Mais ces tentatives désespérées sont vouées à l’échec, car la ruine a gagné l’être même. Comment retrouver une identité? Des bribes de réponse surgissent dans les consciences malades de Wanta, Joseph, de Della, de Charlie…
Ce recueil offre douze contes fantastiques de Michel de Ghelderode. On y croise mannequins de cire, diables, vieilles dames sans âge et bien d’autres. Avec la mort et le péché en toile de fond, de Ghelderode nous emmène dans un monde de la décrépitude, des brumes et de la laideur envahissante.
L’Intruse, drame en un acte publié en 1890, forme, avec Les Aveugles et Les Sept Princesses (1891), la première partie de ce que Maeterlinck appelait sa « petite trilogie de la mort ». On trouvera ici la première édition critique de cet ensemble qui fit date dans l’histoire théâtrale.
Le Prince Golaud recueille à l’orée d’un bois une jeune fille dont il va faire son épouse. Mais c’est du frère de Golaud, Pelléas, que Mélisande tombe amoureuse, et le destin fatal qui pèse sur les personnages de cette pièce de théâtre les mènera inévitablement à la désolation.
Voici l’histoire drôle et pathétique de François Puissant, employé de banque passionné par la lecture de romans policiers. notre héros abandonne famille et travail pour se transformer peu à peu en détective chevronné, sauveur des opprimés et des malheureux. Il part à Paris, en quête de victimes à secourir. Rebaptisé Œil-de-Dieu, il se lance dans des aventures «chaplinesque».
Une série de meurtres secoue Paris. La police s’interroge. Monsieur Larose affirme qu’il peut résoudre cette affaire grâce aux mathématiques. Qui est-il? Loin d’être un grand détective, il est un simple comédien reconverti en maître-maquilleur. Ses proches se moquent gentiment en le surnommant «le génial détective». Mais quand il voit juste, la peur s’installe…
Dans un oflag, deux ennemis de toujours, Albert et Francen, se retrouvent. Tout les sépare: une enfance dorée pour Albert, laborieuse pour Francen. Une femme conquise par Albert mais aimée par Francen. Un matin, Albert est retrouvé mort. Francen est coupable, du moins, c’est ce qu’il croit. Si seulement sa mémoire ne lui jouait pas ces vilains tours…
Sous une nuit étoilée, en plein Sahara, surgit soudain une cathédrale en pierres translucides dont le narrateur entreprend l’ascension en compagnie d’une femme légère comme l’air et vêtue d’une robe diaphane : Mélusine. Il s’efforce de suivre les traces de cette fée jusqu’au cœur de la vie moderne, où leurs pas croiseront ceux de Charlot et de Merlin.
L’inspecteur Lapierre vit une vie monotone d’agent de quartier à Bruxelles, entre disputes de voisinage et expulsion. Il attend «l’affaire» qu’il résoudra seul et qui le révélera. Pour l’instant, c’est une banale enquête sur une effraction qui lui est confiée et qui l’amène à rencontrer Françoise Dupont. Mais pourquoi ressemble-t-elle donc tant à sa mère? Très vite, d’autres questions émergent…
Barthélémy Dussert, inspecteur à la police judiciaire, est chargé de rouvrir le dossier d’un terroriste que l’on croyait mort et dont le visage a resurgi sur des bandes vidéo récentes. Mais la personnalité du tueur qu’il découvre au cours de ce qu’il pensait être une enquête de routine s’avère complexe : Maghin est un esthète, un historien de l’art. Commence alors une traque sans répit.
Malpertuis, chef-d’œuvre polyphonique et intemporel, à la croisée de la littérature fantastique et de la mythologie.