
Voyous de velours
Loin de partager le regard méprisant de son milieu, Laurent Paridael veut vivre avec les voyous, non pas pour les sortir de leur condition d’origine, mais plutôt pour se retrouver au plus près d’une vérité sublime.
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Loin de partager le regard méprisant de son milieu, Laurent Paridael veut vivre avec les voyous, non pas pour les sortir de leur condition d’origine, mais plutôt pour se retrouver au plus près d’une vérité sublime.
L’anthologie ici proposée ne veut être ni un bilan, ni un état des lieux en bonne et due forme. Elle vise néanmoins à arpenter la production de deux décennies aux bornes symboliques – quelle poésie après l’an 2000 ? –, en parcourant ses domaines et leurs chemins. On y trouvera rassemblés 128 poètes.
Chroniqueur chez «Touristes sans frontières», Pierre Raymond se lasse de voyager, et de décrire les merveilles du monde. Il souhaiterait, désormais, se consacrer à un petit pays en partie imaginaire : la Belgique. À sa propre enfance, aussi, dont un souvenir en particulier l’obsède. Ne fut-il pas renversé, petit, par la voiture d’un roi – et même de deux : Léopold III et Baudouin ?
Un parcours où l’humour et la légèreté font écho à une gravité plus essentielle oscillant entre l’intuition pataphysique de Jarry et la studieuse facétie de Queneau.
Quoi de commun entre le club de football d’Anderlecht et la semaine du bon langage? Entre Quick et Flupke et le chocolat Côte d’Or? Entre les «navetteurs» et la monarchie? Une même question: y a-t-il une culture propre à la Belgique? On en débat depuis près de deux siècles, et, sur ce thème, croyants et iconoclastes se déchirent.
Dans la campagne flamande du début du XXe siècle, cinq familles aux destins entrelacés cherchent à s’affranchir des traditions et des erreurs du passé. Dans ce paysage hanté par le passé, deux jeunes gens se rencontrent et veulent s’aimer. Mais leurs familles, coincées dans ce passé, s’opposent à leur union. Faudra-t-il toujours que les morts pèsent sur les vivants ?
Les tableaux du peintre René Magritte sont souvent nés d’un dialogue avec ses proches, d’un jeu d’échanges, d’essais et d’erreurs, dans lesquels s’affermissent les intentions du peintre et se construit son vocabulaire. Loin de profiter de la notoriété croissante de leur ami, les surréalistes bruxellois ont ainsi joué un rôle clé dans la fabrique de son œuvre, intervenant sur les titres des tableaux autant que sur leurs sujets, et forgeant avec lui le Magritte que nous connaissons.
Aux amours tumultueuses se mêle l’évocation de l’enfance heureuse d’une petite fille au coeur d’un jardin-roi, au milieu des parfums de l’étang, des saveurs et des sensations.
Il se dégage de ce livre à la beauté sensible une mélancolie profonde. L’imaginaire poétique d’un écrivain majeur du surréalisme belge s’y révèle tout entier.
Deux bus, deux époques, une seule destination: Frezenberg. En 1915, Frezenberg est un front de guerre violent et un bus y amène des soldats canadiens. Aujourd’hui, Frezenberg abrite Bellewaerde, un parc d’attraction, et un bus y amène des employés. Ces deux univers sont bien opposés, et pourtant des passerelles se tissent entre eux et des réflexions intemporelles surgissent.
Hubert Krains dépeint avec réalisme et sensibilité la vie rude des petites gens, leur courage face aux épreuves et leur résignation face à un destin implacable. Le Pain noir est un hommage poignant à ces existences oubliées, empreint de finesse et d’une profonde empathie.
Dans ce roman d’addiction humoristique et tragique, sur fond de satire sociale, la passion de la poésie de Maurice Carême se déplace sur le terrain du football. Une plongée dans le monde sportif de l’entre-deux-guerres, au son des hymnes du célèbre stade d’Anderlecht.
Dans ce volume triptyque, la poésie de Jean Dominique se dévoile dans sa plus intime prosodie. Elle y est à la fois poème et récit de soi… et se redécouvre au travers du regard de celle qu’elle aura silencieusement aimé pendant plus de cinquante ans.
La Ville à voile est un songe : celui de Josty, qui a quitté Anvers pour faire fortune à l’autre bout du monde et y revient quarante ans après, riche et malade. Un autre songe tient en éveil les hommes réunis à bord du fameux Findor : le plaisir qu’ils ont connu à La Vita Breve, dans les bras d’une célèbre odalisque assassinée neuf ans plus tôt.
Initialement rassemblés avec La Vie des Abeilles et L’Intelligence des fleurs, ces textes viennent compléter la fresque passionnée des essais de Maeterlinck consacrés aux insectes et à leur organisation sociale.