Anthologie du surréalisme belge
« Le mot “surréalisme” ne signifie rien pour moi », déclarait Magritte, alors que son ami Nougé acceptait l’étiquette « pour les commodités de la conversation ». Le surréalisme belge s’est distingué du surréalisme français par un certain nombre d’écarts : mise en cause de l’automatisme, reven-dication d’une musique surréaliste, humour et dérision sont ses marques de fabrique. D’André Souris à Tom Gutt, de Camille Goemans à Achille Chavée, la plupart des forces vives du mouvement sont rassemblées ici en des textes pour la plupart complets (et non des extraits). Y sont associés des auteurs qui n’ont pas nécessairement été surréalistes, mais sont témoins de la fécondité du mouvement, de Christian Dotremont aux ani-mateurs du Daily-Bul