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Nonante-neuf poèmes

Auteur.trice : Maurice Carême

Postfacier.cière : Rony Demaeseneer, Christian Libens et Rossano Rosi

Rubrique(s) : Poésie, Recueils & anthologies

ISBN : 978-2-87568-251-2

Format : 12 x 18,5 cm

Pagination : 160

Prix : 8,00€

N° de série : 361

Parution : Décembre 2017

Né en 1899 à Wavre et mort en 1978 à Anderlecht, il a écrit une œuvre, presque exclusivement poétique, traduite en une quarantaine de langues. Il a inspiré les plus grands musiciens de son temps, tels Darius Milhaud ou Francis Poulenc. Il a donné son nom à un boulevard bruxellois et à une promenade parisienne sur l’Île de la Cité. Il ? Maurice Carême, le plus célèbre des poètes de Belgique, à moins qu’il n’en soit le plus célèbre instituteur… Dans ses poèmes, en plus de rêveries géographiques et d’invitations aux voyages inutiles, se côtoient choux-fleurs, zèbres, canards, oiseaux, fleurs, et aussi quelques poissons ou insectes. Des poèmes qui avec leurs vers sertis de rimes se destinent aux enfants, mais sans dédaigner pour autant les adultes: la souplesse et les nuances du style de Maurice Carême tracent un espace de vraie modernité. Si Maurice Carême est un poète de la norme, un poète du vers régulier à une époque où l’absence de règles était devenue la règle, c’est aussi un poète qui dissimule derrière cette forme fêlures ou doutes. Ses vers savent aussi être libres, flottants et volontairement imprécis. Et derrière les sentiments dominants de ses poèmes, qui ont à voir avec la joie, affleurent parfois des passions regardant vers la souffrance.

« Ce recueil, c’est une entreprise de réhabilitation ? On l’a pris un peu comme ça, en effet. On sort Maurice Carême du tombeau, de l’imagerie folklorique négative. Carême, après avoir été peut-être le seul poète professionnel que le pays ait jamais compté, est tombé dans une espèce d’imagerie “saint Maurice Carême, apporte-nous des vers de caramel” et a été ringardisé. »
Christian Libens (interrogé par Jean-Claude Vantroyen), Le Soir

« La postface le dit fort bien : contrairement à ce que s’imaginent tant les naïfs que les poètes du dimanche, la métrique et la rime ne sont pas choses ringardes ; et le vers régulier de Carême n’est pas si régulier que ça, ce qui lui permet de produire, au fil du propos, d’assez subtiles dissonances. Rosi, Libens et Demaeseneer en donnent des exemples aussi convaincants que précis. Alors, au dictionnaire des idées reçues : Carême, poète pour maîtres d’école ?… Oui. Mais il avait ses jeudis. »
Pierre Ahnne, Le nouveau blog littéraire de Pierre Ahnne

« C’est une œuvre pleine de clarté, avec des profondeurs. Il y a souvent un sens existentiel dans ses poèmes. »
Jeannine Burny (présidente de la Fondation Carême), France Culture / Une vie, une œuvre

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