Olivia
Olivia Hayne, jeune veuve, est hébergée à Londres chez son oncle, le chaleureux Graffe et chez Jenny, sa maîtresse. À leurs côtés, elle traverse l’Europe du xixe siècle, suivant le chemin mythique de tous les artistes anglais vers l’Italie. Au cours de ce voyage, elle s’adonne à la peinture et tombe amoureuse de Mario.
Olivia est avant tout un grand roman d’amour, amour malheureux certes, mais avant tout un roman d’amour. Olivia a tout de l’héroïne romantique. Ses considérations sur la peinture et la littérature, les sentiments exacerbés, l’idée de la personne singulière qui doit se frayer un chemin dans le monde, sont empreints de cette vision.
Olivia vit sa passion comme une première histoire d’amour, en petite fille qui s’amuse de ses propres espiègleries. Elle s’y plonge corps et âme. Son amour est charnel, sensuel, mais toujours à la frontière du rêve. Olivia se laisse aller aux sensations, notamment celles du monde qui l’entoure, des paysages, qu’elle voit en peintre, qu’elle vit en héroïne indécise. C’est l’histoire d’une femme qui semble davantage rêver sa vie que la vivre, sorte de Madame Bovary perdue dans les montagnes.