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Kaspar Hauser ou la phrase préférée du vent

Auteur.trice.s : Véronique Bergen

Postfacier.cière.s : Charline Lambert

Rubrique(s) : Femmes de lettres belges, Les icônes, Romans & récits

ISBN : 978-2-87568-411-0

Format : 12 x 18,5 cm

Pagination : 304 pages

Prix : 8,5€

N° de série : 372

Parution : Février 2019

1828, un adolescent surgit sur une place de Nuremberg, une lettre à la main. Illettré, comme coupé du monde, il passe aux mains de différents tuteurs avant de disparaître en 1833. Très vite, d’extraordinaires rumeurs circulent sur le jeune homme : il serait le fils du grand-duc de Bade et de Stéphanie de Beauharnais, une nièce de Napoléon mariée à un souverain allemand pour consolider la politique d’alliances impériales.

Il aurait été enfermé dès sa naissance dans une minuscule cellule et privé de tout contact avant d’être relâché vers sa seizième année. Banal cas d’autisme ou enfance martyre, brisée par la raison d’État ? Telle est encore aujourd’hui l’énigme de Kaspar Hauser.

L’histoire de Kaspar Hauser, adaptée par Werner Herzog, est ici renouvelée à travers les récits vibrants d’amour ou de haine de personnages ayant approché intimement l’enfant sauvage princier : sa mère, un cheval, son assassin…

« J’ai exploré, sous le prisme de la fiction, la question de l’origine du langage, du lien entre langage et construction d’une subjectivation, de l’entrée en humanisation. J’ai voulu approcher le langage par celui qui en est privé, qui lui est étranger. Le monde de Kaspar Hauser ne répond pas à nos découpages symboliques, témoigne d’un autre rapport au réel, à l’animé, aux couleurs, aux formes, aux grands partages. »
Véronique Bergen (interviewée par Fabien Ribery), Blog L’intervalle

« Mais, au-delà du récit, dénonciation aussi, désabusée, des lacunes humaines qui mènent aux despotismes et aux abus de pouvoir de toute nature ? On songe à l’actualité politique, aux dérives populistes, autocratiques (Poutine, Erdogan, Trump, Bolsonaro…). Avec cette effarante/terrifiante interrogation en filigrane : une majorité d’humains ne préfèrent-ils pas hypothéquer les idéaux de liberté, égalité, fraternité sur l’autel d’une douce médiocrité, d’un confort de rails ? Remember Eichmann, Arendt et la banalité du mal, l’expérience de Milgram… »
Philippe Remy-Wilkin, Blog Les belles phrases

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