Éclipses
« Soleil éteint qui fixe, qui aime éperdument l’ombre de l’autre. »
De Continuum à La Fontaine noire en passant par Afin que tout soit de retour, la plume de Christian Hubin dessine une langue violente qui se voudrait tendresse pour toucher sans blesser. La poésie ne cherche pas à séduire ni à plaire. Pas davantage elle ne célèbre. Encore moins ne berce ni ne distrait. Elle témoigne plutôt. Elle trace le parcours d’un homme sensible que le monde étonne et devient un cri pour dénoncer l’aliénation et l’angoisse. Ces trois textes secouent le silence et le bruit, comme une éclipse est à la fois jour et nuit.