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Faux passeports

Auteur.trice : Charles Plisnier

Postfacier.cière : Pierre Mertens

Rubrique(s) : Romans & récits

ISBN : 978-2-87568-422-9

Format : 12 x 18,5 cm

Pagination : 360

Prix : 9,50€

N° de série : 131

Parution : Octobre 2019 (1ère éd. 1937)

Il y a des œuvres dont le temps révèle la vérité. Faux passeports est de celles-là. Ce roman rend compte, en effet, de la destruction d’une espérance collective dont l’éclatement de l’empire soviétique, plus de cinquante ans après, a illustré l’ampleur et la tragédie. Convaincu de trotskisme et exclu du Parti communiste lors du congrès d’Anvers en 1928, Charles Plisnier s’est inspiré de son itinéraire personnel pour écrire cette suite narrative dont les personnages – mus, torturés, divisés par le même idéal – prennent aujourd’hui un relief singulier, une étrange épaisseur.

« La vision est toujours indirecte, biaisée, démultipliée, sans fin réajustée, dans un effort fiévreux pour saisir le secret de l’héroïsme absolu ou le point, impossible à trouver, où il se réconcilierait avec la tendresse humaine. Plutôt qu’un hymne à la révolution, c’est son tombeau, chaotique et désespéré, qu’a écrit Plisnier en cette fin des années 1930. Des temps si loin de nous, vraiment ? »
Pierre Ahnne, Le nouveau blog littéraire de Pierre Ahnne

« Plisnier a gagné son prix Goncourt et sa renommée d’écrivain alors qu’il avait été un communiste fervent, alors qu’il avait participé activement (et sans ensuite se dédire) au Secours Rouge, organisation d’aide aux révolutionnaires emprisonnés ou menacés par la justice. Imagine-t-on, aujourd’hui, celles qui s’engagent dans des combats similaires avec une aussi grande reconnaissance publique ? La dernière sélection du Goncourt faisait la part belle aux écrivaines divertissantes et légères ; pas aux plumes engagées ou à celles qui plongent dans l’encre rouge. Une encre qui manque, peut-être, à notre époque… »
Thibault Scohier, Karoo